Spread the love

Unité pour la défense de nos libertés publiques et de nos droits démocratiques :

STOP A LA CENSURE

Nous ne nous tairons pas sur le massacre du peuple Palestinien !

Le soutien à la paix en Palestine donne lieu ces derniers jours à un déchaînement de mesures liberticides :

  • condamnation lourde à de la prison avec sursis de Jean-Paul Delescaut, secrétaire général de la CGT du Nord, pour un tract de soutien à la Palestine,
  • annulation de 5 conférences de la France insoumise avec Jean-Luc Mélenchon,
  • convocation au commissariat de police notamment de Anasse Kazib, porte parole de Révolution permanente, de Rima Hassan, candidate aux européennes sur la liste LFI de Manon Aubry, et d’une étudiante de Solidaires,
  • tentative d’interdiction de la marche contre le racisme, l’islamophobie et pour la protection de tous les enfants.

Des procédures baillons sont par ailleurs engagées contre des militants qui dénoncent le génocide en cours à Gaza. De nombreuses forces politiques, syndicales et associatives sont victimes de ces abus. Il est plus que temps de faire front commun pour combattre la criminalisation du soutien à la Palestine !

C’est notre liberté de réunion et notre liberté d’expression qui sont directement attaquées, libertés fondamentales de notre démocratie. Le pouvoir de Macron n’accepte plus aucune opposition et tente de censurer les forces qui soutiennent le peuple palestinien et qui dénoncent trop fortement la politique génocidaire de Netanyahou. D’ailleurs, ce criminel risque d’entraîner toute la région dans une guerre sanglante pour se maintenir au pouvoir. Tous les criminels de guerre devront être jugés, y compris les responsables du Hamas qui ont commandité et perpétré les massacres du 7 octobre 2023. Mais rien ne justifie une vengeance aveugle qui a tué plus d’enfants en quatre mois à Gaza que 4 ans de guerre dans le monde.

Rien ne nous empêchera de continuer à demander des sanctions diplomatiques et économiques vis-à-vis d’Israël, à commencer par l’arrêt total des exportations d’armes. La France doit également défendre au sein de l’Union européenne la suspension de l’accord d’association avec Israël et proposer au Conseil de sécurité une résolution permettant l’envoi urgent des casques bleus pour protéger la population du massacre le plus sanglant de cette décennie. À l’instar du texte qui a été adopté au Parlement européen à l’initiative de Manon Aubry, nous proposons l’adoption par l’Assemblée nationale d’une résolution exigeant un cessez-le-feu immédiat et durable, la libération de tous les otages du Hamas et des prisonniers politiques palestiniens. Il faut également reconnaître immédiatement l’État de Palestine et soutenir l’initiative espagnole afin d’étendre cette reconnaissance à l’échelle de l’Union européenne.

Nous serons évidemment au côté de Rima Hassan lorsqu’elle sera entendue par la police le 30 avril pour dénoncer cette tentative d’intimidation politique. La marche vers la guerre et les massacres qui l’accompagnent ne sont pas inéluctables. Envers et contre toutes les répressions et tous les silences lâches, nous sommes et resterons les voix de la paix !

Créteil, le 21 avril 2024