Ne lâchons rien !
Le 26 mai 2018, partis politiques, associations et syndicats appelaient à une grande marée populaire contre « Emmanuel Macron, son gouvernement et le Medef » et « pour l’égalité, la justice sociale et la solidarité ». La France Insoumise en était.
Pour les Cristolien.ne.s, le rendez-vous pour un départ collectif était à 14 heures au métro Juilliottes. Nous partons à une quinzaine. Arrivé.e.s au point de ralliement de la France Insoumise, nous retrouvons et nous sommes rejoint.e.s par d’autres insoumis.e.s des groupes d’action de Créteil.
Nous restons ensemble à discuter, à reprendre les slogans et à chanter autour du camion de la France Insoumise mais lorsque le cortège se met en marche, la foule est si dense qu’il nous est difficile de continuer en groupe. Au hasard des mouvements, nous nous croisons, nous rencontrons des militant.e.s des autres villes du 94 et nous échangeons avec des insoumis.e.s venu.e.s de l’Île-de-France et d’ailleurs parfois.
Celles et ceux qui sont près du camion chantent et peuvent entendre les interventions de nos député.e.s au fil du trajet.
C’est plus de trois heures après avoir commencé à marcher que nous arrivons à Bastille, fatigué.e.s mais d’humeur joyeuse. Certain.e.s attendu.e.s par des obligations familiales regagnent Créteil ; d’autres échangent sur cette grande et belle marée et évoquent les projets à venir autour d’un verre avant de faire de même.
Occurrence, dont le président, Assaël Adary, est un des premiers supporters de Macron (bien sûr relayé par tous les médias aux mains de la finance) dit que nous étions un peu plus de 30.000 à Paris. Il paraît plus probable que nous étions 80.000 à Paris et plus de 280.000 dans toute la France. Plus ils minimisent les chiffres de participation, plus ils montrent qu’ils ont peur de la convergence des luttes et des organisations. Ne lâchons rien !