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L’objectif repoussé à 2030/2035 de réduction à 50% du nucléaire dans la part de l’énergie électrique produite en France , témoigne d’un certain énervement de l’État sur cette question. Prétextant que cette production ne produit pas de gaz à effet de serre Macron veut apparaitre comme un défenseur de la cause environnementale. En effet le chef de l’État argumente d’un retour aux centrales à charbon inévitable recours pour sursoir à la réduction de cette énergie. La crispation de L’État se mesure aussi à la sévérité de ses attaques contre des militants pacifistes contre le nucléaire. Prison ferme requise contre des activistes de Greenpeace (le 27/02/2018) qui démontrent la vulnérabilité des sites nucléaires en pénétrant à l’intérieur de la centrale de Cattenom.

Harcèlements répétés puis agressions de la manifestation des opposants au projet Cigeo d’enfouissement des déchets radioactifs français dans le sous-sol du village de Bure en Moselle. Après Tchernobyl et depuis la catastrophe de Fukushima chacun sait que l’on ne saurait continuer de construire et entretenir des centrales nucléaires sans risquer l’accident majeur. Mais ce que l’on connait moins ce sont les catastrophes sanitaires, environnementales, et économiques infligées au Niger par l’Etat actionnaire, les terrains achetés par Areva (agence d’Etat) , qui a les moyens de fixer ses prix, afin d’extraire du sous-sol de l’Uranium minerai indispensable à toute la combustion nucléaire française entre autres pays.

Une nébuleuse d’acteurs économiques et politiques tournoient autour du nucléaire civil et militaire tandis que la compétence humaine et l’expérience au sein des centrales nucléaires disparaissent au fur et à mesure que les techniciens et ingénieurs titulaires partent à la retraites. Pire : la multiplication des sous traitants diminue les capacités à faire face aux risques immenses et aux catastrophes relatives à cette industrie.

Les incidents dans les centrales françaises se multiplient : de nouvelles anomalies sont détectées à l’EPR de Flammanville, à Bugey une vanne de confinement a été laissée ouverte par erreur.

Pour toute ces raisons, la France Insoumise milite avec énergie pour la sortie du nucléaire et propose en contrepartie d’investir massivement dans les énergies renouvelables. Nous avons tant à apprendre et tellement de talent en France, profitons-en pour trouver des solutions pérennes !

Il devient urgent de prendre la décision politique de sortie planifiée du nucléaire ! Du 11 au 18 mars dernier la France Insoumise avec le réseau Sortir du nucléaire organisait une votation citoyenne : Êtes-vous favorable ou non favorable à la sortie du nucléaire ? Au total sur 314.530 votants ayant participé  93,13 % se sont prononcés pour la sortie du nucléaire.

A Créteil, les militants de la France Insoumise ont organisé la votation au marché du Centre Ancien et au Palais, malheureusement, nous n’avions pas prévu que le public serait aussi enthousiaste à l’idée de participer à une votation sur le nucléaire si bien que nous nous somme très vite retrouvés débordés par le nombre de participants ! Les résultats identiques à ceux de la moyenne nationale ont été nettement défavorables à cette énergie dangereuse et polluante.

https://www.youtube.com/watch?time_continue=4&v=Asrp2svxaSg