Le département du Val-de-Marne, dirigé par la droite depuis maintenant 4 ans, continue sa lente agonie sous l’entreprise de destruction des services publics départementaux.
En effet, le budget 2025 voté le 7 avril dernier marque une détérioration encore plus forte qu’en 2024 sur bien des pans d’action pourtant utiles aux citoyens au quotidien et frappant ainsi toujours plus durement les plus fragiles.
Les crèches, la culture, la mobilité, le logement social, les associations locales, la solidarité, les conditions de travail du personnel… tout y passe !
Le budget prévoit la fermeture de 2 crèches, la réduction drastique des aides à la mobilité pour les jeunes (IMAGIN’R) et les seniors (Améthyste), la fin des subventions pour le logement hors ANRU, la disparition des aides aux associations de solidarité, la baisse des moyens pour les personnes en situation de handicap ainsi que les allocataires du RSA ainsi que des économies sur le dos du personnel et la systématisation des postes vacants ou gelés…
La droite n’a ni vision d’avenir ni ambition pour ce territoire pourtant au cœur des solidarités pendant des années sous l’égide de la gauche. Les investissements sont réduits à peau de chagrin et les seules réalisations d’ampleur sont l’aboutissement des projets lancés par la gauche (Téléval, ouverture de collèges et de crèches, métro du Grand Paris…).
Olivier Capitanio, président du Conseil départemental du Val-de-Marne, voudrait nous faire peine en affirmant que si le Département va mal c’est la faute de la Gauche qui l’a surendetté et de la politique d’Emmanuel Macron. Ces deux arguments ne tiennent pas la route.
L’endettement du Val-de-Marne, avec la droite en responsabilité a explosé : 1 milliard sur 20 ans pour la gauche départementale contre 533 millions en 4 ans pour la droite !
Concernant Macron, les départements sont en effet asphyxiés par la réforme de leur financement. Les recettes sont totalement indexées sur l’activité économique et notamment immobilière (en baisse ces dernières années) et ils n’ont plus de levier fiscal. Les dépenses contraintes, elles, augmentent continuellement mais sans compensation de l’État (RSA, Aide sociale à l’enfance…). En 2025, il faudra aussi participer à l’effort de redressement du pays dont seuls sont responsables les gouvernements successifs fruit de l’alliance Macron/Républicains/Centristes pour qui services publics ne riment qu’avec dépenses superflues.
Là encore, la droite est aussi coupable. En son temps aux manettes du pays, elle a prôné la fin des départements et a toujours brandit le totem de la réduction des dépenses publiques.
La politique nationale actuelle est d’ailleurs bien la sienne avec un ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, Bruno Le Maire, qui a conduit en quelques années le pays dans le mur, un Bruno Retailleau, fervent adepte du tout sécuritaire aux relents de racisme, et un Gérald Darmanin, à l’Intérieur puis à la Justice, avec un dramatique bilan de violences policières et de réduction des libertés.
Ainsi, « NON », Monsieur Capitanio, nous ne nous laissons pas berner par vos larmes de crocodile… votre majorité met le département à genoux avec une grande irresponsabilité face à la casse sociale que cela représente pour sa population la plus fragile. Il est donc temps d’assumer…
Et, au fait, l’une des premières actions de la droite en Val-de-Marne a été d’enlever l’adjectif « utile » du logo du Conseil départemental : tout est dit !