- Le 3 décembre les retraités seront dans la rue.
Pour dire oui à l’indexation de toutes les retraites de base a minima sur l’inflation au 1er janvier 2025, indexation et rattrapage des pertes subies depuis 2017. Ils demanderont que la revalorisation des pensions soit indexée sur le salaire moyen et qu’il n’y ait plus de pension en dessous du Smic.
- Le 5 décembre : Contre le budget Barnier, les salariés de la fonction publique seront en grève.
Le projet de budget prévoit des milliers de suppressions de postes dans la fonction publique, l’arrêt des faibles mesures de soutien au pouvoir d’achat (prime Gipa) et entend lutter contre un prétendu absentéisme des fonctionnaires en instaurant 3 jours de carence dans l’ensemble de la fonction publique et en réduisant l’indemnisation des jours d’arrêts maladie. En s’attaquant à la fonction publique et en stigmatisant les fonctionnaires, c’est l’ensemble des services publics que le gouvernement entend affaiblir. Des organisations syndicales appellent les agent·es de la Fonction publique à une journée d’action, de rassemblements, de manifestations et de grève sur l’ensemble du territoire.
- Le 11 décembre : non à la casse de la SNCF et du fret ferroviaire.
Depuis 2018 et la loi dite « pacte ferroviaire » le processus de privatisation de l’entreprise historique SNCF prend un nouveau visage. Contre la mise en concurrence, il faut s’opposer au démantèlement du fret et arrêter la filialisation des TER.
- Pour la défense de transport public de qualité, les salarié.e.s de la RATP sont aussi mobilisé.e.s contre la mise en concurrence qui conduit à découper les dépôts de bus en 12 lots vendus à des entreprises privées. C’est les conditions de travail et notre sécurité sur la route qui est en jeu.
- Le 12 décembre : Pour l’emploi et l’industrie, soutien aux grèves et mobilisations !
L’automne 2024 est marqué par une succession de plans sociaux qui menacent des dizaines de milliers d’emplois. Plusieurs grandes entreprises (Michelin, ArcelorMittal, Valeo, Auchan, Vencorex…) annoncent des fermetures d’usines et des plans de licenciements massifs alors même qu’elles ont très largement bénéficié d’aides publiques. Ce sont plus de 150 000 emplois qui sont menacés sur l’ensemble du territoire alors même que les gouvernements macron successifs se targuent d’avoir réindustrialisé la France. Cela touche de nombreuses PME tributaires de la vie de ces entreprises.
Des organisations syndicales appellent à se mobiliser dans l’unité pour défendre l’emploi et l’industrie.
- Le 14 décembre : on se mobilise avec les travailleurs sans-papiers pour l’égalité des droits et contre le projet de loi raciste de Retailleau. Dans ce cadre, chaque vendredi les travailleurs sans papiers de Chronopost se rassemblent devant la préfecture du Val-de-Marne.
Cela fait 3 ans qu’ils luttent pour faire reconnaître leurs droits. L’état, actionnaire de référence, est le véritable propriétaire de cette entreprise, filiale du groupe La Poste. Les travailleurs sans titre de séjour y sont exploités sans vergogne dans des contrats ultra précaires et des salaires indignes. Il s’agit là d’un véritable “esclavage moderne”.
Les insoumis.e.s de Créteil soutiennent toutes ces mobilisations. Ils seront de tous les combats aux cotés des retraité.e.s et des salarié.e.s !