La police de Retailleau a expulsé les travailleurs de Chronopost Alfortville où le maire, Luc Cavournas, a publié un arrêté permettant l’évacuation. Leurs tentes et cabanes ont été massacrées. Certains n’ont même pas pu prendre leurs affaires et leur passeport. Quelle honte pour la République !
Comme le souligne Mathilde Panot, députée du 94, sur X (ex-Twitter) : « Cela fait près de 3 ans, qu’ils se mobilisent pour exiger la fin de leur surexploitation par les sous-traitants de La Poste : heures non payées, salaires au lance-pierre, travail de nuit loin de tout transport, cadences infernales, manque de protection… Près de 3 ans qu’ils manifestent pour leur régularisation. Ils travaillent, ils cotisent, ils paient leurs impôts, ils vivent avec nous et méritent de ne pas vivre dans la crainte perpétuelle de l’expulsion. Pourtant, la Poste a bien été condamnée pour manquement à son devoir de vigilance envers ses sous-traitants – pour travail dissimulé notamment – par le tribunal de grande instance de Paris. Pourtant, actionnaire de la Poste, l’État est responsable. Honte à ce pouvoir qui n’apporte aucune réponse politique mais préfère cacher par cette expulsion leur immense hypocrisie : la Macronie veut bien des travailleurs immigrés, mais sans-papiers et exploitables avant tout. Précaires parmi les précaires, ils ne baissent pas la tête. »
Les travailleurs du piquet Chronopost, peuvent toujours compter sur les militants LFI et leurs élu.es. Ils savent que nous sommes à leurs côtés car pour nous c’est l’humain d’abord !