Le coût de la vie étudiante a fortement augmenté pour cette rentrée, et cela particulièrement à Créteil, qui est la deuxième ville universitaire la plus chère de France.
Les chiffres sont là, édifiants. Le coût de la vie étudiante a augmenté de 227 euros en 1 an. Le prix des transports a été multiplié par 2. Les logements ont subis une hausse de 2,86 pour cent contre 1,08 pour cent au niveau national (chiffres de l’enquête UNEF à lire ci-dessous).
Cette augmentation du coût de la vie étudiante ne fait que creuser les inégalités entre les étudiant.e.s plus favorisé.e.s et les étudiant.e.s plus précaires obligé.e.s de travailler pour financer leur études.
Les étudiant.e.s ne doivent pas être obligé.e.s à choisir entre leur travail et leurs études. Il faut mettre en place une véritable allocation autonomie étudiante (de 1102 euros ) pour faire que chaque étudiant.e.s puissent vivre décemment et étudier dans de bonnes conditions.
Mais aussi augmenter les bourses, augmenter le nombre de places dans les résidences étudiantes et mettre en place le repas à 1 euro au CROUS pour toutes et tous.
Enfin, il faut investir manifestement dans l’enseignement public supérieur et mettre fin aux plateformes de sélection, comme Parcoursup, pour mettre fin au tri social et mettre en place une véritable université populaire accessible à toutes et tous.
Les insoumis.e.s de Créteil sont aux côtés des étudiant.e.s, notamment de l’UPEC, pour lutter contre cette précarité inadmissible. C’est pourquoi, nous demandons aussi l’encadrement des loyers à la baisse.