Pour une paix juste et durable
Depuis le samedi 7 octobre 2023, la France insoumise condamne de manière totale les crimes commis lors de l’attaque opérée par le Hamas sur le territoire israélien, et tous les actes de terreur, crimes de guerre, susceptibles d’être requalifiés en crimes contre l’Humanité par la justice internationale, commis dans le cadre de ce conflit quels qu’en soient les auteurs.
La France insoumise a demandé un cessez-le-feu immédiat, la libération des otages détenu·es par le Hamas et la levée du blocus de Gaza afin que puissent commencer des négociations pour construire une paix durable dans la région. En France, elle n’appelle qu’à des rassemblements qui ont pour mots d’ordre l’appel au cessez-le-feu, à la paix et l’hommage à toutes les victimes quelle que soit leur nationalité.
Dans son programme l’Avenir en commun, elle défend l’application pleine et entière des résolutions de l’Organisme des Nations Unies (ONU), le soutien à l’ensemble des initiatives diplomatiques à même d’obtenir la reprise des pourparlers de paix, l’arrêt de la colonisation du territoire palestinien, la fin de l’occupation israélienne de l’ensemble des territoires palestiniens, et ainsi concrétiser la vision des deux États vivant souverainement côte à côte, dans la paix et la sécurité, sur la base des frontières de 1967.
C’est la position historique de la diplomatie française. Elle est partagée par la plupart des États membres des Nations Unies, qui l’expriment régulièrement dans leurs votes lors d’Assemblées générales, par de nombreuses organisations non gouvernementales (ONG), et par des spécialistes du conflit.
La France doit dénoncer l’ensemble des crimes de guerre commis. Comme elle l’a fait pour les actes d’horreur du Hamas, elle doit le faire clairement concernant les bombardements et le siège total opérés par l’armée israélienne sur la bande de Gaza. Elle doit dire haut et fort que les populations ont un droit égal au respect de leurs droits fondamentaux. Elle doit s’engager de toutes ses forces pour assurer la protection des populations civiles en soutenant la mise en place d’un couloir humanitaire permettant l’arrivée sans danger d’une assistance humanitaire, l’évacuation des blessé·es, des malades ou des morts. La France doit proposer un contingent de casques bleus.
C’est pourquoi Manuel Bompard, coordinateur du mouvement insoumis, et Mathilde Panot, présidente du groupe parlementaire LFI-NUPES, demandent au président de la République de faire entendre la voix de la France pour refuser l’engrenage de la violence et garantir le respect du droit international dans son intégralité et en toutes circonstances, conformément aux résolutions de l’ONU sur ce sujet. Il n’existe pas d’autre base à un règlement définitif et pacifique de ce conflit que celle des résolutions de l’ONU et du droit international.
Conflit israélo-palestinien : notre position pour une paix juste et durable