La politique réactionnaire et anti-sociale
de Capitanio dans le Val-de-Marne,
un avant-goût du programme de Pécresse 2022 en France…
En juin dernier, le département a basculé à droite grâce à une abstention massive de 67,01 %. Olivier Capitanio, membre des Républicains, a été désigné président du Conseil Départemental. À l’occasion des vœux pour l’année 2022, il a présenté ses priorités pour le département.
C’est l’occasion d’alerter la population sur les mesures qui vont être mises en œuvre contre elle. Les vieilles recettes de la droite sont à l’ordre du jour à l’image des propositions de Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France et candidate à la présidentielle, qui a déclaré vouloir ressortir le « kärcher » en matière de sécurité.
Dans ce domaine, Olivier Capitanio prévoit la création d’une brigade de sécurité pour les collèges, le soutien massif à la vidéosurveillance et l’armement des polices municipales.
Pourtant, la création par Valérie Pécresse d’une brigade de sécurité pour les lycées été jugée par la Cour régionale des comptes sans fondement légal et ne relevant pas de la compétence de la région. C’est le même problème pour le département ! Ce choix politique est une dérive purement sécuritaire qui vise uniquement à communiquer sur des mesures inefficaces et liberticides. Cela conforte le démantèlement de la police nationale de proximité qui devrait s’appuyer sur des agent.e.s correctement formés et en lien avec les citoyen.ne.s.
S’agissant du logement social, Olivier Capitanio prévoit de supprimer toute subvention aux logements sociaux dans les communes qui en comptent déjà plus de 40 %. En revanche, rien ne sera fait pour les communes de son bord politique qui ne respectent pas le quota de la loi SRU à 25 %. Cette politique de classe vise à expulser les plus modestes d’entre nous, qui subissent déjà les hausses de loyers et la spéculation immobilière aggravée par l’arrivée du métro Grand Paris et l’organisation des Jeux olympiques de 2024, du Val-de-Marne.
Dans le cadre la présidentielle, nous prévoyons avec Jean-Luc Mélenchon de construire 200 000 logements publics par an pendant le quinquennat. C’est l’investissement nécessaire pour répondre aux besoins urgents en matière de logements décents et écologiques. Nous porterons le quota de la loi SRU à 30 % et nous mettrons en place l’encadrement des loyers.
Évidemment, on retrouve aussi les marottes de la droite qui est toujours plus dure avec les plus précaires et complaisants avec les riches. Aussi, le nouveau président a décidé de s’attaquer aux allocataires du RSA en renforçant leur contrôle social car ils sont selon lui les premiers responsables de leur situation. Valérie Pécresse avait tenté de s’attaquer avec la même hargne aux aides au transport pour les sans-papiers. Elle a été désavouée totalement par le Conseil d’État alors même qu’elle est conseillère d’État (magistrate de l’ordre judiciaire administratif) !
Avec Jean-Luc Mélenchon, nous revaloriserons les minima sociaux et instaurerons la garantie d’emploi pour que les chômeurs de longue durée puissent retrouver leur dignité en accomplissant des métiers utiles à toutes et tous. Il faut un emploi pour chacun en formant les gens tout en passant aux 32h.
Enfin, la mesure phare d’Olivier Capitanio en matière de transition écologique est la plantation de 50 000 arbres dans le département. Une fois encore, cela est sûrement un bon moyen de communication mais pas à la hauteur des défis que pose le réchauffement climatique dans notre département. Nous voulons un soutien massif aux mobilités écologiques, la préservation et le développement des parcs départementaux, l’entretien du lac de Créteil et une véritable lutte contre les pollutions et notamment en n’acceptant pas l’installation d’un troisième four à l’incinérateur de Créteil. Oui, il faut une véritable ambition écologique pour le bien vivre des Val-de-Marnais !
Aussi, nous pensons que le département du Val-de-Marne et sa population méritent vraiment mieux. Il faut d’ores et déjà construire une résistance large pour mettre fin à cette parenthèse anti-populaire, antisociale et anti-écologique.