Créteil a obtenu un label « Cité éducative ». Cela permettra d’obtenir des fonds pour un quartier populaire de la ville pendant 3 ans, c’est une bonne nouvelle. Cependant, prenons garde à la communication gouvernementale : il n’y a aucune garantie que ces moyens supplémentaires soient pérennisés au-delà. Dans le même temps, la carte de l’éducation prioritaire est actuellement en cours de remaniement et bien des écoles de notre ville qui devraient pourtant en bénéficier en sont exclues. C’est un combat mené par les enseignants et les parents d’élèves depuis de nombreuses années.
De plus, la construction de la nouvelle structure issue de la fusion des écoles Camus et Casalis, organisée par cycle, est réalisée par la mairie de Créteil sans aucune concertation avec les enseignants et les parents d’élèves. Ils ont à plusieurs reprises dénoncé un projet qui va à l’encontre des besoins des élèves. La mairie de Créteil a jusqu’à présent refusé de recevoir les syndicats d’enseignants.
Plus inquiétant encore, l’association Agir pour l’école tente d’imposer ses méthodes aux enseignants des 5 écoles maternelles de la cité éducative de Créteil. La méthode de cette association, proche de Jean-Michel Blanquer, hébergée par l’Institut Montaigne, lobby patronal, et financée par des grandes entreprises privées comme Suez ou Axa, a été quasiment imposée dans les grandes sections. Les enseignants ont immédiatement réagi avec leurs syndicats et ont demandé une audience avec leur hiérarchie : cette méthode ne peut pas être obligatoire !
La liste ‘Créteil, l’avenir en commun’, soutenue par la France insoumise, soutiendra la liberté pédagogique des enseignants et combattra toutes les tentatives d’entrisme des entreprises privées, même via des associations, dans l’éducation nationale.